Les Sixièmes de 1958.
(Photo envoyée par Gilles Sachot)
voir la photo "en
grand" ( élèves reconnaissables) ou en "très
grand" (très reconnaissables)
Merci Gilles car je n'avais pas de photo de ces chers professeurs.
Je reconnais en allant de gauche à droite et de bas en
haut :
| Aie ! C'est dur de lire ma prose de 2004 et de comparer avec les révélations de 2018 résumées par le Vendéen Riss dans Charlie Hebdo |
- Le Père Cornuau (excellent professeur en latin),
- "Pépé Aumon" (ou Si bémol
toujours et partout qui a torturé nos petits doigts pour
atteindre cette fameuse touche noire). Mais très grand
organiste connu en Europe pour sa méthode des accords
avec n°.)
- Le Chanoine Coumailleau, notre Supérieur, qui
savait nous punir avec humanité lorsque nous étions
renvoyé chez lui. Pardon 44 ans après, pour vous
avoir infligél'audition des plaideurs en 5ème.
Vous avez tout écouté, malgré notre mauvaise
diction, sans bailler, à l'heure de la sieste !
- Le père Poyer(?), professeur de Math .
- Les deux suivants n'ont jamais été mes profs,
mais je dirais : Pères Bibard et Besson (?)
- A gauche de la statue (recouverte dans l'émission de
M6) : Le Père Sorin, l'homme "à la
voix d'or". Merci Père pour les histoires enregistrées
à France Culture. Vous veniez avec votre gros magnétophone
à bandes nous faire écouter le "chien des
baskervilles" et autres théâtres radiophoniques.
- Le Père Bossard (mon prof d'histoire en 4ème.
Nous avons passé une bonne partie de l'année sur
Jeanne D'arc). A-t-il réellement eu des apparitions ?
Je le croyais à cette époque. Grand mystique,
n'hésitant pas à tomber à genoux dans les
allées lorsqu'il lisait son bréviaire. Il venait
parfois à Mormaison, à l'Aumônerie des soeurs
et je l'ai vu de mes propres yeux tomber en extase dans l'allée
du jardin.
- A droite de la vierge, le respectable Père Bourdeau.
J'espère que du ciel, il va regarder avec un oeil amusé
tous les petits crétins que nous étions, car nous
nous moquions de son physique. Tout le monde se souvient des
quolibets aussi peu charitables que "dix heures dix",
"pingouin". C'est vrai que sa soutane portait souvent
la trace du menu du jour. Je l'aimais bien comme prof de Math.
- En haut à gauche : le Père Garnier. Homme
moderne dans ce milieu typé. Je me souviens de lui comme
étant l'organiste suppléant. C'est lui aussi qui
passait les films. Dois-je dire en public, Père Garnier,
que vous avez massacré la belle oeuvre du Commandant
Cousteau, en nous faisant voir la deuxième bobine avant
la première. Comme vous étiez vous-même
surpris par le ton du film, vous aviez cru que vous vous étiez
trompé, avez interrompu la projection et passé
la deuxième bobine. Ce fut très dur et finalement
ceux qui avaient un billet d'honneur blanc n'ont pas été
très punis ce jour-là.
- Complètement à droite, le Père Daviet.
Par respect pour son état de santé actuel, à
la maison de retraite de Martinet, je ne rappellerai pas ses
hauts-faits, en tant que surveillant de 6ème. Un souvenir
heureux : les lectures qu'il nous faisait au retour des promenades.
Il y a un histoire de grottes qui me fascinait, mais je ne me
souviens plus.
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