Inédit : le véritable règlement
| plan du site | quelques photos |

La phrase du jour : " Qui regulae vivit, Deo vivit" (extrait du réglement)
c'est vivre pour Dieu que de vivre conformément à une règle

sweet home

 
Introduction
 
L'histoire du Petit Séminaire :
> Le Père fondateur
> Napoléon et les Séminaires.
> Chavagnes était-il le 1er Séminaire ?.
> Principales dates de 1801 à 2002
> Le " miracle" de Notre-Dame du Sceptre.
> les bâtiments de 1959 et 2004
> Chavagnes et le sauvetage des juifs
 
La vie de tous les jours :
 
Les professeurs et le travail intellectuel :
 
Le recrutement
 
Et le sexe dans tout ça ?
 
Le coin des anciens
 
Bibliographie
 
Adresses et liens utiles (nouveautés 2021 et 2024).
 
Vos Réactions.

Notre-Dame du Sceptre.

 

La dévotion à Notre-Dame du sceptre était permanente.

  • Prière devant la statue tous les soirs et tous les matins.
  • Prière avant de sortir du petit séminaire.
  • Tous les Samedis le règlement prévoyait une procession à Notre-Dame du Sceptre.
  • Lors de grandes fêtes dont j'ai oublié le nom, on terminait la procession en allant embrasser un beau sceptre en ivoire et argent tenu par Monsieur Le Supérieur. Je n'avais rien vu d'aussi précieux.

Voilà l'histoire, ou "la légende" ou "le miracle" qu'on nous racontait. Cet épisode eut lieu pendant la période où le séminaire se trouvait aux Sables d'Olonne. (Voir autres pages historiques)


Notre-Dame du Sceptre raconté par le Père Chaille.
(page 171 et sequentes)


En Vendée, nul prêtre n'ignore le touchant symbolisme et l'histoire glorieuse de ce sceptre.
Sur l'invitation du P. Dalin, leur supérieur, les élèves de rhétorique avaient offert à la Très Sainte Vierge, le 8 décembre 1833, un sceptre d'argent, en hommage de filiale sujétion, et comme un symbole de sa royauté sur tout le séminaire des Sables-d'Olonne. Aux jours de procession, il était porté sur un coussin de soie bleue devant la statue de la Vierge et à certaines solennités tous venaient le baiser respectueusement.


Dans la nuit du 27 décembre 1835 un violent incendie éclata au pavillon nord du petit séminaire des Sables. Un vent de tempête poussait les flammes vers le centre de la maison et, pour comble de malheur, par un froid de - 10° l'eau des bassins qui aurait pu servir à les éteindre était gelée. Tandis que professeurs et élèves cherchaient en vain du secours, M. Dalin dans un acte de foi sublime, court à la chapelle, saisit le sceptre de la Vierge, s'agenouille pour une courte prière, grimpe sur un mur embrasé et le lance dans la fournaise. Aussitôt les rafales de vent changent de direction et entraînent loin de l'édifice les flammes qui le menaçaient. Le bâtiment principal est sauvé. Le surlendemain, auprès des décombres encore fumants, une messe
d'action de grâces réunissait maîtres et élèves et l'on y vénérait le sceptre retrouvé un peu bosselé et noirci par la flamme, mais glorieux par le miracle dont il venait d'être l'instrument.


Deux ans plus tard, une belle statue de pierre se dressait au coeur même de la maison, au milieu du carré que délimitaient les grands cloîtres. La Très Sainte Vierge y était représentée, le sceptre dans la main droite et l'enfant Jésus sur le bras gauche. Le socle portait gravés en lettres d'or ces mots que Jésus semblait adresser à sa mère en lui montrant les élèves : "In electis meis mitte radices".
On entoura la statue de parterres de rosiers. Bientôt, elle fut ombragée de quatre magnolias. C'était " Notre-Dame du Sceptre ", la Vierge du parterre, pieux ex-voto de la merveille dû 27 décembre 1835.
Sous ce sceptre, le petit séminaire vécut en paix plus de 70 ans et les élèves ne cessèrent de s'y distinguer par une tendre piété envers la Très Sainte Vierge.


En décembre 1906, la persécution ferma le petit séminaire des Sables comme celui de Chavagnes. Ce fut un grand deuil pour le clergé vendéen. Notre-Dame du Sceptre quitta son parterre et ses magnolias.

(Note de BB : cette persécution est relative à l'épisode de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, voir autres pages)

Sur sa route d'exil elle s'arrêta successivement à Olonne, puis à Mirville où elle fut installée au centre de la maison le 2 juillet 1909. Enfin elle se fixa à Chavagnes au milieu des séminaristes de nouveau réunis à ses pieds.


C'est le 27 novembre 1922 que Mgr. Mignen, ancien élève des Sables, nouvellement sacré évêque de Montpellier intronisait solennellement la statue de Notre-Dame du Sceptre en son nouveau parterre. Le Sceptre centenaire l'y avait précédée. Sainte relique toujours aimée et vénérée, il fut longtemps le trésor du petit séminaire de Chavagnes. Le sceptre authentique suivit les grands élèves au nouveau séminaire des Herbiers; un sceptre nouveau, en argent rehaussé d'ivoire et d'or, fut fait pour Chavagnes. L'un et l'autre restent le symbole de la filiale sujétion des séminaristes et du clergé vendéen à la Reine du Ciel.


La preuve en image
!
Par son sceptre, Notre-Dame a sauvé de l'incendie en 1835, l'ancien petit séminaire des Sables. Qu'elle daigne sauver de tout danger la vocation de ses fils et les conduire au Sacerdoce !

Ce site n'engage pas la responsabilité de l'Eglise institutionnelle.
Contact : webmaster@petitseminaire-chavagnes.com

accès au haut de cette page dernière mise à jour le 10 mars 2024