ARTICLE VII.
          CHAPELET ET LECTURE SPIRITUELLE.
          
        - Une demie heure avant 
          souper, on récite le : ( Note de BB la phrase ne se termine 
          pas dans le recueil original)
          
          1°) - Après l'amour de 
            Jésus, celui de la Divine Marie sera le plus cher à 
            notre coeur. Avec joie nous réciterons chaque jour le chapelet 
            en son honneur. Cette récitation se fera posément, avec 
            ensemble, surtout pieusement. Tout le monde y prendra part.
            Après le "Veni Sancte", le chapelet se récite 
            à deux choeurs. Monsieur le Supérieur indique les mystères 
            avant chaque dizaine : mystères joyeux, le Lundi et le Jeudi 
            - mystères douloureux, le Mardi et le Vendredi - mystères 
            glorieux, le Mercredi, le Samedi et le Dimanche.
          
          Jusqu'au premier mystère on est 
            à genoux, puis ensuite debout. On se tient debout pendant la 
            première dizaine. On s'assied ensuite. On se lève pour 
            la cinquième dizaine et on s'agenouille pour le "De profundis", 
            qu'on récite à la suite du chapelet.
          Si quelqu'un était empêché de réciter le 
          chapelet avec la communauté, il le réciterait en son particulier.
          
          2°) - Après le chapelet, 
            à moins que la bénédiction du Très Saint 
            Sacrement ou un autre exercice à la Chapelle ne doive suivre, 
            on fait chaque soir la lecture spirituelle.
          
          a) C'est un des exercices les plus propres 
            à nourrir la piété. Aussi Saint Paul exhorte-t-il 
            son disciple Timothée à s'y appliquer : "Attende 
            lectioni". On écoutera donc la Lecture spirituelle avec 
            un vif sentiment de foi et un vrai désir d'en profiter.
          
        b) Cette lecture est faite par les Elèves, 
          chacun à son tour. Celui qui est désigné devra 
          s'estimer heureux de cette fonction et faire en sorte de s'en acquitter 
          dignement, de manière à intéresser la piété.
          
        c) C'est â la Lecture spirituelle 
          que Monsieur le Supérieur donne ses avis, exhorte, encourage, 
          réprimande, loue. Souvent il commente le texte qui a été 
          lu et en fait lui-même l'application aux besoins présents 
          des Elèves.