ARTICLE IV
RELATIONS AVEC LES PERSONNES DU DEHORS.
Ces relations peuvent avoir lieu au
parloir et pendant les sorties autorisées dans le bourg ou dans
les familles.
1°) - AU PARLOIR. - Les Elèves
ne se rendront jamais au parloir sans qu'on les y ait demandés
et sans qu'on le leur ait permis.
Monsieur le Supérieur seul, en son absence Monsieur le Directeur,
permet aux Elèves do voir au parloir des personnes autres que
le pé re, la mère, les grands parents,les frères,
les soeurs, les oncles, les tantes. Il fixe ordinairement le temps
de l'entrevue.
On ne demeure pas au parloir pendant les études, les classes,
le catéchisme, les offices de la Chapelle, à moins d'une
permission spéciale réservée à Monsieur
le Supérieur. On quitte toujours le parloir aux cinq minutes
qui précèdent l'exercice auquel on doit assister.
Les Elèves avertiront leurs parents qu'il faut choisir de préférence
le jour de congé, ordinairement le Mercredi, pour venir les
voir.
Mais les familles et les étrangers ne devront jamais traverser
les cours pendant les récréations, les études
et les classes. Ils ne doivent même pas s'arrêter aux
grilles qui donnent sur la cour des grands. Si une famille désirait
visiter la maison, elle demanderait l'autorisation. On tolère
que, pendant les promenades, les parents montent au dortoir de leurs
enfants.
Les Elèves dont les parents habitent le bourg de Chavagnes les
voient ordinairement à la récréation qui suit les
Vêpres, le Dimanche, et les jours de fête.
On gardera, en toutes circonstances, une tenue parfaite au parloir et,
si besoin était, on rappellerait poliment aux visiteurs qu'on
n'y chante pas, qu'on n'y crie pas et surtout qu'on n'y fume pas.
2°) - LES SORTIES DANS LE BOURG.
- Quand Un Elève désire sortir dans le bourg avec ses
parents, il en demande la permission à Monsieur le Supérieur.
Cette permission ne s'accorde que les jours de congé.
Les Elèves sortent avec leurs parents seu lement : père,
mère, frères et soeurs âgés,grands parents,oncles
et tantes, et jamais plus d'une fois par mois. Leur tenue sera toujours
soignée: pas de blouses,ni de vêtements déchirés,
ni de (35)
chaussures malpropres. Ils seront toujours rentrés pour l'étude
de 5 heures en hiver et de 1 heure 1/2 en été. Ils préviendront
de leur retour celui qui a permis de sortir.
Il est défendu aux Elèves d'aller conduire leurs parents
et de revenir seuls au Séminaire. Ils doivent y être ramenés
par les parents aux-mêmes.
3°) - SORTIES dans les FAMILLES
- La permission d'aller dans la famille ne s'accorde qu'aux vacances
de Pâques et de fin d'année. Il n'y a d'exceptions que
pour des raisons graves de santé et de deuil. (Note de BB
: à partir de 1959, on pouvait partie en vacances le 24 décembre
et passer Noël en famille)
On n'autorise point les voyages pour
assister à une première communion, à un baptême,
même pour être parrain en dehors de Chavagnes.
Note de BB : les mariages ne sont
pas dans cette liste. On ne pouvait aller à un mariage d'un
frère ou d'une soeur, en dehors des vacances. Je suis le
premier séminariste de Vendée à avoir obtenu
l'autorisation d'aller à la messe de mariage - et non au repas
- de mon frère le 1er mai 1965( jour travaillé au séminaire)
. J'étais en première et j'avais 18 ans !
On permet cependant de se rendre à
l'ordination de sous-diaconat et de prêtrise d'un frère
ou d'un cousin germain.