ARTICLE V
LES CORRESPONDANCES ET LES COMMISSIONS
1° - CORRESPONDANCES - On recommande aux Elèves de ne pas
laisser s'écouler un temps trop long sans écrire à
leurs familles. Ils se rappelleront également qu'ils ont des
devoirs à remplir envers leurs bienfaiteurs, surtout à
certaines époques.
Que la correspondance des Elèves,
en dehors de leurs parents et de leurs bienfaiteurs, prêtres ou
laïcs, soit assez rare et toujours réservée. Ils
ne peuvent écrire aux Elèves des autres maisons d'éducation
sans permission de Monsieur le Supérieur.
C'est le Dimanche qui est surtout la jour des correspondances. Les
lettres sont ramassées à la fin des études et
remises à Monsieur le Supérieur, qui les fait parvenir
à la poste. Envoyer une lettre par une autre voie est expressément
défendu.
Les lettres doivent être remises
ouvertes à Monsieur le Supérieur, qui, lui-même,
rendra ouvertes les lettres que recevront les Elèves. (Octobre
1932 - Note de BB : c'était encore valable
en 1959 ! )
On ne se fera jamais adresser, de quelle que manière que ce
soit, ni journal, ni catalogue, ni livre de lecture, ni revue, ni
brochure quelconque. De même, on ne se procurera ,jamais, par
aucun moyen, du tabac, dont l'usage est formellement interdit.
2°) - LES COMMISSIONS - Les Elèves
ne feront jamais rien venir du dehors, ni pour eux, ni pour d'autres,
sans autorisation spéciale de Monsieur le Supérieur ou
de Monsieur la Directeur.
Ils ne chargeront personne de commissions,
pas même un condisciple qui serait autorisé à
sortir.
Ils trouveront à la porterie la plupart des objets dont ils pourraient
avoir besoin, mais ils ne demanderont point aux portières de
faire venir autre chose.
A la porterie se déposent les chaussures qui doivent être
raccommodées dans le bourg, ainsi que le linge sale que viennent
y prendre certains commissionnaires.
Les Grands peuvent aller à la
porterie le Lundi et le Jeudi,à 10 heures ; les Petits, ces
mêmes jours, à 4 heures 3/4, avec la permission du Président
de cour. En dehors de ces jours et de ces heures, il faut une autorisation
de Monsieur le Supérieur.