Inédit : le véritable règlement
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La phrase du jour : " Qui regulae vivit, Deo vivit" (extrait du réglement)
c'est vivre pour Dieu que de vivre conformément à une règle

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Introduction
 
L'histoire du Petit Séminaire :
> Le Père fondateur
> Napoléon et les Séminaires.
> Chavagnes était-il le 1er Séminaire ?.
> Principales dates de 1801 à 2002
> Le " miracle" de Notre-Dame du Sceptre.
> les bâtiments de 1959 et 2004
> Chavagnes et le sauvetage des juifs
 
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Bibliographie
 
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Histoire mouvementée du premier séminaire de Chavagnes 1802-1812

Larges extraits du livre du Père Chaille, pages 38 et suivantes

La ruine de l'enseignement public à la fin de la révolution

Sous l'ancien Régime, à part quelques écoles techniques, tout l'enseignement était aux mains de l'Église.

Après avoir tout détruit, la Convention s'efforça de reconstruire.

Elle était convaincue que l'État avait la mission d'assurer l'instruction à tous les citoyens. L'enseignement primaire fut déclaré gratuit et obligatoire, en principe du moins, car il redevint vite à la charge des parents.

L'enseignement secondaire fut assuré par une école centrale établie habituellement au siège de chaque département. Le succès de ces écoles fut assez mince. Quant à l'enseignement supérieur, il se réduisait à quelques écoles spéciales : Muséum d'histoire naturelle, école centrale des travaux publics, conservatoire des arts et métiers, école des langues orientales, écoles normales, école des beaux-arts et institut national de musique.

Pratiquement, on s'imagine mal à quelle ruine la Révolution avait réduit l'enseignement public. A son arrivée au pouvoir, Bonaparte le trouvait quasi-inexistant.

Le premier Consul comprit aussitôt l'importance, sinon pour le présent, du moins pour l'avenir, de la mainmise sur l'éducation des citoyens.

L'État ne pouvait pas être neutre; l'enseignement devait former des citoyens dans l'esprit de son institution. Le pouvoir absolu que Bonaparte ambitionnait ne pouvait s'accommoder de la liberté d'enseignement.

Il n'y aura pas d'État politique fixe, disait-il, s'il n'y a pas un corps d'enseignement avec des principes fixes. Mon but principal est d'avoir un moyen de diriger les opinions politiques et morales ».

Napoléon voulait que, dans l'avenir, le Gouvernement puisse avoir confiance dans la majorité des Français. Pour cela il fallait qu'il s'emparât de leur esprit, qu'il les façonnât à sa guise sur un modèle uniforme dès d'enfance, en se chargeant lui-même et lui seul de l'instruction. Il fallait faire de l'enseignement : « un des blocs de granit » sur lesquels s'établiraient les assises de la société nouvelle. Empereur, il ne dissimulait pas sa pensée directrice : « Il faut avant tout, disait-il, au comte Mollé, arriver â l'unité et qu'une génération toute entière puisse être jetée dans le même moule. Tout en dépend, et le présent et l'avenir ».

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accès au haut de cette page dernière mise à jour le 10 mars 2024