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La phrase du jour : " Qui regulae vivit, Deo vivit" (extrait du réglement) |
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Histoire mouvementée du premier séminaire de Chavagnes 1802-1812Larges extraits du livre du Père Chaille, pages 38 et suivantesLa réorganisation de l'enseignement. Les premiers lycées.Dès 1801, le premier Consul nomma une commission pour entreprendre la réorganisation de l'enseignement. Le 30 avril 1802, un projet organisait le nouveau corps professoral, et le programme des études était voté par les assemblées. Quelques jours après, Bonaparte les félicitait d'avoir donné leur approbation à une loi dans laquelle le gouvernement « s'était efforcé de réunir les avantages de l'ancienne discipline avec le perfectionnement dont le progrès des connaissances a fait sentir la possibilité ». Il espérait qu'avant dix ou quinze ans on verrait pénétrer dans la société nouvelle une génération entièrement formée dans l'esprit du régime issu de 1789. A vrai dire, c'est à l'enseignement secondaire que Bonaparte voulut que l'on s'appliquât tout d'abord. Celui-ci était naturellement fréquenté surtout par les enfants des classes dirigeantes; or, c'était eux avant tout que le Consul rêvait de former selon l'esprit de l'ordre nouveau, puisque ces élèves deviendraient les officiers et les fonctionnaires par lesquels il gouvernerait la France. Les premiers Lycées furent fondés en 1802. Leur développement fut assez lent puisque Bonaparte en voulait cent et qu'ils n'étaient que vingt-six en 1806, trente-six à la fin de' l'Empire. De plus, en chaque petite ville devait être entretenu un collège municipal. 6.000 bourses permettaient aux enfants peu fortunés l'accès à l'enseignement secondaire. Mais tout cela manquait encore de cohésion. Après une vaste enquête sur toutes les institutions secondaires existant en France, de laborieux débats en 1805 et 1806 devaient aboutir à une série de décrets d'où, le 10 mai 1806, naîtrait l'Université, pourvue du monopole de l'instruction et groupant les trois ordres de l'enseignement. A partir de 1806, on entend donc par ce mot « Université », la hiérarchie des fonctionnaires dirigeant ou distribuant officiellement le savoir au nom de l'Etat dans les établissements primaires, secondaires ou supérieurs. Son but, disait le décret d'institution, était « d'assurer l'uniformité de l'instruction, de former pour l'Etat des citoyens attachés à leur religion, à leur prince, à leur patrie, à leur famille ». Napoléon voulait trouver en elle « une garantie contre les théories pernicieuses et subversives de l'ordre social dans un sens ou dans l'autre ». L'Université devait enseigner « la fidélité à l'empereur et à la monarchie impériale dépositaire du bonheur du peuple ». Le territoire fut divisé en académies dont le nombre varia selon l'étendue des conquêtes napoléoniennes. Il en resta dix-sept après la chute de l'Empire. A la tête de l'Université se trouvait un Grand-Maître, assisté d'un Conseil Supérieur. Sous lui, des, recteurs, chefs de ressorts académiques. Dans chaque ville importante, sous leur haute surveillance, un lycée pourvu d'un proviseur, et, dans chaque petite ville, un collège dirigé par le professeur principal. L'école normale, instituée par la Convention mais presque mort-née, fut ressuscitée pour former des professeurs. Ce site n'engage pas la responsabilité
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accès au haut de cette page | dernière mise à jour le 10 mars 2024 | ||||||