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Introduction
 
L'histoire du Petit Séminaire :
> Le Père fondateur
> Napoléon et les Séminaires.
> Chavagnes était-il le 1er Séminaire ?.
> Principales dates de 1801 à 2002
> Le " miracle" de Notre-Dame du Sceptre.
> les bâtiments de 1959 et 2004
> Chavagnes et le sauvetage des juifs
 
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Histoire mouvementée du premier séminaire de Chavagnes 1802-1812

Larges extraits du livre du Père Chaille, pages 38 et suivantes

En attendant que le séminaire soit construit à Napoléon ville (la Roche sur Yon), où vont aller les séminaristes ?

Le 6 mai 1812, l'évêque de La Rochelle fait connaître à M. de Barante son embarras, car : « L'Université s'obstine à regarder comme école secondaire la partie de mon séminaire qui étudie le latin et la philosophie... « Je ne trouve dans aucune ville, où il peut y avoir des collèges, aucune maison -où je puisse établir des écoles secondaires ecclésiastiques. Indépendamment de la nécessité de former de bonne heure des élèves à l'esprit de leur état, tous, peu exceptés, sont sans fortune ; mes moyens ne suffiraient point pour entretenir dans les villes où il y a des collèges la moitié de ceux que je peux entretenir en les réunissant ; je me vois à la veille de perdre un grand nombre d'aspirants à l'état ecclésiastique, tandis que mon diocèse a si grand besoin de prêtres...

« La construction d'un séminaire, décrétée par Sa Majesté pour Napoléon (8) pouvait remplir- l'objet que je me propose, on y construit un lycée...

«Rien ne s'oppose à la construction du séminaire à Napoléon, les élèves suivraient les cours du lycée, en attendant que les élèves continuent leurs études à Chavagnes... » . La semaine suivante, il objecte la présence porte à porte du lycée et du séminaire, et propose de laisser un certain nombre d'étudiants en théologie à Chavagnes, et d'établir une autre école ecclésiastique secondaire à La Rochelle.

En attendant la réalisation de ces projets, il sollicitait la faveur de la seule solution logique : celle d'un sursis, et, comme il craignait un refus, il désirait vivement l'appui préfectoral.

Le lendemain, il revient à la charge auprès de Fontane « La grâce que je sollicite près de vous, c'est la permission de conserver tous mes élèves à Chavagnes jusqu'à ce que le séminaire qu'on va construire à Napoléon soit construit, et sa construction commencera l'an prochain. « Ce n'est pas pour toujours que je sollicite cette grâce... « Je suis peut-être le seul évêque de l'Empire français qui n'ait aucune maison dans les villes, et qui ait tous ses élèves à la campagne, et ce n'est que pour un temps assez court que je demande cette grâce. »

La commission de l'instruction reste intraitable. Au milieu de juin, l'évêque eut la surprise d'apprendre par la préfecture que l'empereur avait lui-même donné l'ordre de transférer l'école à Luçon.

D'autres, peut-être, se seraient plaints de cette désinvolture. Lui, très habilement, vit tout le parti qu'il pouvait tirer de cet ordre et proposa aussitôt un arrangement

« Il n'y a rien de désagréable, écrivait-il de la Flocellière, le 29 juin 1812, mais je n'ai pas de maison ». Et il proposait d'échanger l'ancien séminaire de la ville transformé en dépôt de mendicité, où il pourrait facilement loger ses cent trente élèves et plus, pour les bâtiments de Chavagnes suffisants pour abriter les vingt-cinq à trente vieux du dépôt. Cette proposition n'eut pas de suite. D'ailleurs, elle ne correspondait pas tout à fait au projet des administrateurs du collège de Luçon.

M. de Barante leur avait communiqué une lettre du Grand-Maître de l'Université, faisant connaître l'intention de Napoléon de transférer l'école ecclésiastique de Chavagnes à Luçon.

Sur cet avis, l'administration s'était empressée d'acquérir un local joignant l'évêché, et avait passé un marché pour l'agrandissement et la construction de classes assez vastes en vue de répondre au plus grand nombre présumé d'élèves. Mais l'évêque, suivant son idée d'échange de l'ancien séminaire, ne semblait pas intéressé par leurs intentions « M. l'évêque, écrivaient les administrateurs au Grand Maître de l'Université, ne paraît prendre aucune mesure ostensible pour le transfert ordonné par vous.

 

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accès au haut de cette page dernière mise à jour le 10 mars 2024